Après deux éditions annulées en raison de la pandémie de Covid-19, le Santos Tour Down Under effectue son retour au calendrier. Cette course ouvrira donc la saison en World Tour.
I- Le palmarès
Avant que les deux dernières éditions ne soient annulées, les pays de l’hémisphère sud se partageaient les victoires. En effet, Daryl Impey s’était imposé en 2018 devant deux anciens vainqueurs, Richie Porte et Tom-Jelte Slagter. Le sud-africain avait récidivé en 2019, encore une fois devant Porte et un Néerlandais, Wout Poels. Enfin, en 2020 le double dauphin d’Impey, Richie Porte, l’avait emporté devant Diego Ulissi et Simon Geschke.
II- La diffusion TV
Il va falloir attendre un peu pour voir le retour du cyclisme sur route à la TV. Effectivement, la course ne sera pas diffusée en direct. Seules quelques étapes seront diffusées par L’Equipe mais il faudra attendre la fin de l’épreuve.
III- Le parcours
Pour cette 23e édition, les coureurs devront parcourir 673 kilomètres entre Adelaide et le Mount Lofty.
Lors de l’étape d’ouverture, les coureurs auront affaire au temps avec un prologue relativement plat autour d’Adelaide de 5,5 kilomètres.
Pour la première étape en ligne, les coureurs effectueront une boucle autour de Tanunda avec cinq passages par la difficulté du jour : le Menglers Hill (4,5kms – 3,7%). Néanmoins, les sprinteurs devraient être au rendez-vous au bout des 149 kilomètres.
Lors de la deuxième étape entre Brighton et Victor Harbor, la difficulté se corsera avec comme principal obstacle le Nettle Hill (2kms – 7,8%), situé à 22 kilomètres de l’arrivée. Cette bosse pourrait bien jouer un rôle crucial si certaines équipes décident d’éliminer certains sprinteurs.
La troisième étape pourrait bien être synonyme de premiers mouvements. Au départ de Norwood, cette étape ne présente pas de difficulté dans les 100 premiers kilomètres mais la bosse de Corkscrew (2,4kms – 9%) pourrait bien donner des idées à certains coureurs. De plus, à la bascule de cette côte, il ne restera que 6 kilomètres à parcourir en pente descendante.
Bien que le roi de Willunga ne soit plus présent dans les pelotons, la célèbre montée de la course est bien présente en 2023 et sera le juge de paix de cette quatrième étape entre Port Willunga et le sommet du Willunga.
Enfin la cinquième et dernière étape entre Unley et le Mount Lofty ne sera pas de tout repos. Effectivement, les coureurs auront à parcourir à cinq reprises la difficulté (1,5km – 6,8%) qui fait, par la même occasion, office de ligne d’arrivée.
IV- La startlist
Étant donné qu’il s’agit de la première course de la saison pour tous ces garçons. Il est compliqué de connaître les états de forme de chacun. Néanmoins, nous pouvons sortir quelques favoris.
Tout d’abord, pour le classement général, plusieurs types de coureurs sont prétendants à la victoire. Des garçons rapides au sprint tels que Michael Matthews (Jayco – AlUla) et Ethan Hayter (INEOS Grenadiers) pourraient bien s’imposer tout comme les puncheurs que sont Pello Bilbao (Bahrain – Victorious), Maximilian Schachmann (BORA – Hansgrohe), Mikkel Honoré (EF Education – EasyPost) ou encore Mauro Schmid (Soudal – Quick Step). Enfin, des habitués des classement généraux comme Simon Yates (Jayco – AlUla), Ben O’Connor (AG2R Citroën) ou Rohan Dennis (Jumbo – Visma) pourraient bien tirer leur épingle du jeu.
Pour les sprinteurs, Caleb Ewan (UniSA – Australia) semble être le plus en jambe avec cette victoire obtenue lors de la Schwalbe Classic. Mais attention tout de même puisqu’il y aura un beau plateau d’hommes rapides. Kaden Groves (Alpecin – Deceuninck), Jordi Meeus (BORA – Hansgrohe), Phil Bauhaus (Bahrain – Victorious) et Gerben Thijssen (Intermarché – Circus – Wanty) se placent comme des candidats sérieux. Enfin, si certains sont absents, il faudra faire attention à Bryan Coquard (Cofidis) en plus de Michael Matthews (Jayco – AlUla) et Ethan Hayter (INEOS Grenadiers), déjà cités précédemment.
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