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Quelques questions à Renaud Breban

Dernière mise à jour : 7 mai 2021

Après Justin Velo et la Route d'Occitanie nous avons la chance d'interwiever Renaud Breban pour parler de son rôle au sein de Chronique du Vélo et de l'avenir du cyclisme...


Bonjour Renaud tout d’abord pour ceux qui ne te connaissent pas, quel est ton rôle au sein de Chronique du Vélo ?


Bonjour, je travaille depuis plus de trois ans pour Chronique du Vélo. C'est un site web où l'on décrypte l'actualité cycliste. J'occupe le rôle de community manager. Je gère les réseaux sociaux du site web dans le but d'améliorer notre visibilité et de partager tous nos articles. D'ailleurs, il m'arrive aussi d'écrire quand j'ai un peu de temps. Le dernier en date parle des premières conséquences économiques de la crise du Covid-19 dans le cyclisme. Depuis deux ans, j'essaye également de m'organiser et de me dégager du temps pour être le plus souvent sur des courses. J'aime partager à nos suiveurs les coulisses des épreuves cyclistes. Mais avec le contexte actuel, c'est totalement différent. Vivement la reprise de la saison.

D’où te vient cette passion pour le vélo ?


Cette passion du vélo m'a été transmise par mon grand-père. Depuis tout petit je regarde le Tour de France avec lui l'été. Puis, en 2003, il m'a amené à l'arrivée de la 11ème étape de la Grande Boucle qui arrivait à Toulouse. Etape remportée par Juan Antonio Flecha. J'ai pu échanger très brièvement avec Richard Virenque, j'avais des étoiles pleins les yeux. C'était un déclic et depuis, je n'arrive pas à décrocher. C'est une drogue, une bonne drogue.


Tu es aussi très actif sur Twitter, comment peux tu expliquer cela ?


C'est vrai que beaucoup me connaissent surtout via mon compte Twitter. Je suis très actif car j'aime partager l'actualité cycliste à mes suiveurs. J'essaye de dégoter des informations intéressantes à ma communauté. Et comme je l'ai dit plus haut, je me déplace de plus en plus sur les épreuves cyclistes pour partager la course de l'intérieur. D'ailleurs, j'ai déjà rencontré quelques suiveurs et c'est toujours un plaisir de faire des rencontres via notre passion. À travers mon compte, j'aime aussi dire ce que je pense. Je suis très critiqué pour cela, mais je préfère me confronter au débat que l'éviter en disant du consensuel.

Fais-tu du cyclisme ?


J'en ai fais oui. Je faisais quelques sorties autour de mon village, près de Toulouse quand j'étais adolescent. Puis, vers mes 16 ans, j'ai investi l'argent de Noël dans un bon vélo car je voulais m'investir un peu plus dans ce sport. J'ai fait quelques courses jusqu'à mes vingt ans au niveau Pass'Cyclisme, donc pas un niveau de dingue. Mais me confronter à la compétition, c'était toujours plaisant. Depuis malheureusement avec les études et désormais mon travail, je n'ai plus trop le temps de me consacrer un moment de la journée pour faire du vélo.



Quelles études as-tu fait pour intégrer Chronique du Vélo ?



Je ne suis pas du tout du milieu cycliste ou des médias. J'ai fait des études de mesures physiques et je suis actuellement métrologue dans l'industrie pharmaceutique. En gros, j'audit des fabricants de médicaments pour vérifier qu'ils respectent les normes françaises et européennes. Pour intégrer Chronique du Vélo, c'est une assez longue histoire. J'ai commencé en tant que rédacteur pour Cyclism'Actu en 2010. J'y suis resté un petit moment puis j'ai travaillé au même poste pour CyclingQuotes (ancien site anglophone d'actualité cycliste). Puis Robin Wattraint (rédacteur en chef) m'a approché pour gérer les réseaux sociaux. J'ai accepté et me voilà. C'était un plaisir d'intégrer ce projet car je trouvais que ce site se démarquait par sa vision du traitement de l'actualité cycliste.


Quels sont vos projets avec Chroniques du vélo ? Et toi personnellement ?


Pour la Chronique du Vélo, depuis un peu plus d'un an, on présente régulièrement un podcast vidéo avec nos collègues d'En Roue Libre. C'est un projet important pour nous qui permet de parler vélo. On essaye également d'être présent sur les courses, de réaliser des papiers sur différents sujets avec un angle un peu différent. Personnellement, j'ai un projet en développement. Je pense que cela fera plaisir à tous les amoureux du vélo, mais avec le contexte actuel, c'est un peu en stand-by. Mais dès la reprise, vous en saurez un peu plus.


Cette saison est très mouvementée à cause du coronavirus. Elle pourrait reprendre au mois d’août. Le Tour de France se déroulerait début Septembre normalement. Vas-tu aller voir une ou plusieurs étapes au bord de la route ? Si oui, lesquelles ?


Avec mon métier, juillet et août sont deux mois très importants et il était toujours difficile pour moi d'être présent sur le Tour de France. Mais cette année, habitant Lyon, je vais avoir la chance de pouvoir être présent oui. Déjà, l'étape qui arrivera à Lyon puis certainement l'étape qui suit, au Grand Colombier.



Et iras-tu voir d’autres courses, que ce soit en France ou ailleurs ?


Je vous avoue que j'ai d'autres courses en tête également. Comme à Innsbruck en 2018 et à Harrogate en 2019, je compte être présent aux Mondiaux à Aigle. C'est vraiment une course particulière la course en ligne des Mondiaux. L'ambiance qui y règne est dingue. Après, à vrai dire, j'ai vécu deux des plus belles éditions en Autriche et en Angleterre, j'espère que ce sera de même en Suisse. J'aimerai aussi être sur une ou deux courses en Italie. Mon planning est un peu flou, comme tout le monde. On en saura plus rapidement je pense.

Comment vois-tu l'avenir du cyclisme ?


L'avenir du cyclisme et notamment son économie semble tout de même fragile. On le voit avec la crise que traverse le monde actuellement. Ce sport survit uniquement grâce à la volonté d’investisseurs qui s’y retrouvent grâce à l’exposition, notamment télévisuelle. Pour permettre une meilleure stabilité, il faudrait que les équipes aient une autre source de revenus comme les droits TV. C'est essentiel, mais les organisateurs notamment des plus grandes courses du calendrier sont plutôt contre. C'est ce qui pèche à mes yeux. Cependant, avant de penser le cyclisme des prochaines décennies, il faudra sauver ce que l'on pourra quand cette crise sera terminée. Je pense que ça va faire quelques dégâts. Je ne suis pas certains qu'on retrouve le même peloton en 2021 qu'en 2020.


Penses-tu que des plateformes comme Amazon peuvent s’y intéresser et par exemple essayer d’en acquérir les droits de diffusion ?


C'est certain que les GAFA s'inscrivent dans l'avenir du sport professionnel. Ils se livrent une lutte acharnée pour acquérir les droits tv. On le voit déjà c'est vrai avec Amazon qui a acheté les droits de diffusion des matchs de Premier League par exemple. Concernant le cyclisme, pour permettre cela, il faudrait une uniformisation des diffusions, un calendrier plus clair. Pour cela, j'adhère aux récentes réformes de David Lappartient et je pense qu'au fil des années, les GAFA vont s'y intéresser. Je les vois bien investir dans ce sport, mais il faudra négocier avec les diffuseurs télés qui ne vont pas se laisser faire, c'est certain.

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Chronique du Vélo:


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