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Photo du rédacteurGeoffrey Guissez

Top 10 sur les championnats du monde espoirs, un gage de réussite ?

Dans ce quatrième chapitre de notre série sur les championnats du monde, nous allons essayer, à travers des chiffres notamment, si performer le jour des championnats du monde U23 offre à coup sûr une bonne carrière professionnelle (s’il y a carrière pro). La course espoirs a lieu demain.


Matej Mohoric a réussi à confirmer son titre espoir à Florence en 2013, jusqu'au titre dimanche ? (Getty Images)

Parce que je n’ai pas envie de m’emmerder. On va prendre chaque top 10 depuis 2010 et les décrypter un par un. 2010



Matthews s’était imposé à domicile, on peut dire qu’il a largement confirmé les attentes. Le Top 6 est de grande qualité même si Guillaume Boivin et Taylor Phinney n’ont pas le palmarès qu’on attendait d’eux. De Vreese, Lander (qui a arrêté) et Kuznetsov sont de bons coureurs qui remplissent un rôle d’équipier. Lobato est resté en deuxième plan dans on registre face notamment au vainqueur. 4 grands leaders, 6 équipiers qui sont (ou ont été) professionnels.

2011



Démare et Petit font le doublé, l’un sera l’un des meilleurs sprinteurs des années futures en gagnant un monument, l’autre restera un sprinteur de seconde zone. Ceux qui sont derrière lui restent aussi des sprinteurs limités mais qui reviennent dans le domaine des classiques pour Haller et Van der Sande. 1 grand leader, 8 équipiers.

2012



Voilà un Top 10 qui a un peu plus de gueule. Lutsenko, Coquard (malgré tout), Chaves et Bennett ont confirmé les espoirs sans mauvais jeu de mots. Les autres sont des équipiers en World Tour, honorable. 4 grands leaders, 6 équipiers.

2013



Certains coureurs présents seront parmi les favoris dimanche, on pense à Mohoric et Alaphilippe qui sont des grands coureurs. Ewan sort du lot désormais également, pas mal de coureurs intermédiaires comme Konrad ou Meintjes. C’est assez dense. 3 grands leaders, 5 coureurs qui ont une belle carrière, Enger/Herklotz espoirs déçus.

2014



Revoilà Herklotz et Enger qui n’ont pas confirmé chez les pros (à part le TDF 2016 pour Enger). Mais pour le reste, c’est tout ou rien, avec Van der Poel et Ewan présents, Benoot qui a à moitié confirmé les attentes placées sur lui et des coureurs invisibles en pro. Bystrom reste un équipier World Tour. 2 grands champions, 1 leader, 7 déceptions.

2015



Pas de noms qui sortent du lot réellement. Turgis, Moscon et Kamna son de très bons coureurs mais pas encore de grands champions. Consonni est un sprinteur de seconde zone. Le reste n’a pas confirmé, le même destin pour Ledanois que pour Bystrom. 3 coureurs qui ont confirmé, 1 leader conti et 6 espoirs déçus.

2016




Halvorsen continue la série des champions du monde qui n’ont pas (encore) confirmé, qui se sont un peu perdus en chemin. Du beau monde derrière lui, Ackermann, Bauhaus, Garcia Cortina, ont réussi même si on en aimerait plus de l’espagnol. Jansen est un équipier en World Tour. 1 grand leader, 2 leaders, 3 coureurs avec une carrière mitigée, 4 déçus.

2017



Derrière les deux premiers, ça reste assez mitigé. Kanter commence à montrer le bout de son nez. Touzé et Albanese auraient pu connaitre une meilleure carrière mais ce n’est pas fini pour eux. 2 leaders, 1 leader conti, 2 coureurs mitigés, 5 déçus.

2018



Encore des coureurs qui vont progresser…. Quelques-uns d’entre eux ont déjà crevé l’écran, Pogacar, Hirschi, Padun, Hayter. Bjorg serait à n’en pas douter avec eux…. Très belle cuvée. 3 grands leaders, 3 leaders/coureurs qui confirment, 4 déçus (on t’attend Jaakko).

2019



Compliqué de se prononcer pour certains qui n’ont pas (encore) eu l’opportunité. Cependant, certains se sont déjà imposés dans leur équipe comme Pidcock, Bissegger et Kron. On n’oublie pas Nils Eekhoff, disqualifié ce jour-là, qui va concrétiser un jour ou l’autre. Pas de classement, pas assez de données.

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